26.11.09

25.11.09

21.11.09

19.11.09

18.11.09

15.11.09


PASSE-MOI LE PLOTTE' MOULES

12.11.09

CRO – NIQUE CLITÉRAIRE 2

J’ai déjà évoqué (dans le nue méro 2 des Plottes con-plottent) la saga de la liste de lectures proposées par les libraires de chez Violette & Co à Paris. J’avais demandé des références pour de la littérature érotique «féministe», ne sachant trop comment désigner une littérature excitante qui me ferait sortir des sempiternelles fantasmes hétéronormatifs bébêtes (voir la précédente cro-nique du 3.11.09) ou simplement romantisés «pour filles».

J’ai égaré cette liste pendant un an. Lorsque je l’ai retrouvée, j’ai encore mis plusieurs mois à me jeter sur le maximum des livres qu’elle indiquait. Aujourd’hui, je commente Thérèse et Isabelle, de Violette Leduc.

Écrit entre 1948 et 1951, mais censuré en 1954 lorsqu’il a été soumis à la maison d’éditions Gallimard, le livre ne paraît dans le roman La Bâtarde que quelques années plus tard, édulcoré. Il devait plutôt, selon l’intention de son auteure, encouragée par Simone de Beauvoir, constituer la première partie d’un triptyque érotico-auto-biographique.

Le récit part au quart de tour. Il met en scène la rencontre érotique de deux pensionnaires. Une rencontre de 3 jours et 2 nuits. En vrac : le désir me paraît un peu affecté, voire mièvre, en tous cas bavard et saccadé où alterne une aspiration au plein, le désir de se perdre, la peur de la perte et vouloir ne pas arrêter. Très sexplicte, l’envie folle des deux jeunes filles l’une pour l’autre nous porte jusque dans un bord’elles où elles pourraient pouvoir crier de jouissance… mais non. Pourtant, comme le dit l’auteure, le roman vise exactement une description minutieuse de l’amour physique, tout en usant de suffisamment de métaphores pour que l’évidence ne saute pas toujours aux sens. L’émoi et la découverte transpirent des pages. L’écriture précise nous porte avec allégresse.

C’est donc un livre que je recommande à toutes les jeunes filles pour qu’elles prennent plaisir le plus tôt possible à la liberté sexuelle. Pour les autres, j’espère que vous êtes déjà là.

10.11.09

9.11.09


CHAMBRES D'HÔTEL
Un projet de zine graphique avec Serge L.



6.11.09

3.11.09

PREMIÈRE CHRO-NIQUE CLITÉRAIRE
[ originellement parue dans le nue-méro 1 des
Plottes con-plottes ]

Ça m’excite, mais c’est pas pour autant que ça décoince mes fantasmes. Car avec les plottes, je me suis remise à lire du cul.

Je suis aller prendre Derrière la porte dont j’avais entendu parler il y a longtemps. C’est écrit par Alyna Reyes, une femme, une française, une sommité de la littérature érotique.

Ça commence mal. Une femme se cuire et enfourche virilement sa moto. Tête-bêche, le côté de l’homme. Bref, ils arrivent à une roulotte qui n’est que le trompe-l’œil d’un corridor de portes. Autant de portes, autant de fantasmes. À la fin de leur exploration sexuelle, l’homme et la femme vont-ils se retrouver, qui se cherchent depuis perpète ? Ça dépend de la porte. D’un côté, se trouve donc une série de portes qui sont autant de fantasmes féminins. À l’envers, toujours autant de portes pour autant de fantasmes masculins.

C’est assez pénible. À lire pour prendre conscience et connaissance de tous les clichés. À oublier aussitôt, ça manque de tout. C’est l’industrie au cœur du plaisir, le sériel, le coup tiré vite fait.

Pour s’initier à la littérature érotique, alors rien de tel que deux grands. Vénus à la fourrure de Sacher Masoch et Histoire d’O de Pauline Réage. La même finesse dans la compréhension de l’âme humaine. La question n’est alors pas tellement de savoir si ça excite, si c’est une sexualité décoincée… Mais ça touche à l’interférence des fêlures et du désir, proche du sentiment de soumission auquel le désir confère. C’est complexe et envoûtant. À lire avec une bonne dose de conscience de soi.

Je n’ose en dire davantage. Con-mentons ensemble.

Dans la même veine « cul-con-bite, j’te-la-met », plusieurs livres d’art érotique manquent furieusement d’imaginaire. Vous trouverez dans erotica universalis, chez Taschen, une anthologie de ces images depuis la naissance de l’humanité. On souhaite que la fin de la censure suscite du cul moins génitalo-orgasmocentré.

C’on préfère franchement Éros intime, l’art de l’ex-libris érotique. Ça vient de la FINALE, la Fondation Internationale d’Arts et Littératures Érotiques, à Lausanne. Je voudrais y faire une incursion. La pratique de l’ex-libris consiste à apposer une étampe personnalisée pour marquer ses livres. Ça m’ouvre tout un univers fantasmatique, de tomber sur un dessin cochon dans un livre prêté. On promet un atelier au salon rose.

2.11.09

1.11.09

VOILÀ. J'AI CRÉÉ UN BLOGUE.

COMME IL EST DIT, IL S'AGIT D'ABORD D'ARCHIVER LE DESSIN ENVOYÉ CHAQUE JOUR À DeS PERSONNES.

À PROPOS DE L'ENTRÉE RÉSERVÉE AUX ADULTES... JE RÉAGIS À LA CENSURE QUI EXISTE POUR VRAI QUANT AU CONTENU SEXPLICITE DE CERTAINS ÉVÉNEMENTS. JE PENSE EN PARTICULIER À TURN ON. L'ÉVÉNEMENT ARTIVISTIK DE CETTE ANNÉE, À MONTRÉAL, A ÉTÉ VICTIME DE CENSURE, DU FLIC MORAL DANS LA TÊTE ET LES PERFORMANCES ONT ÉTÉ ANNULÉES. EN SOMME, DANS CETTE VILLE, IL EST IMPOSSIBLE DE PRÉSENTER UN SPECTACLE À CARACTÈRE SEXUEL DANS UN ENDROIT PUBLIC SAUF SI LE LIEU EST DÉTENTEUR D'UNE LICENCE... LA LICENCE DE LA LICENCE, À MON AVIS, EST SEMÉE D'INTERDITS.

JE VOUDRAIS AUSSI PRÉSENTER UNE CHRO-NIQUE CLITÉRAIRE SUR CE BLOGUE.